La nuit s’étend lentement au-dessus du pavillon d’angle de la Cité interdite. La lune est peu à peu happée par l’ombre. Son argent s’efface, jusqu’à devenir un disque pourpre. Au moment de la totalité, même le fossé et le vent retiennent leur souffle.
Quand la lumière revient, des écailles de clarté dansent sur l’eau, et les avant-toits sont de nouveau caressés par la lune. La lune croît et décroît, tantôt éclatante, tantôt voilée; Les êtres humains se séparent et se retrouvent, parfois proches, parfois lointains. Le pavillon d’angle demeure, témoin des âges, regardant l’éternelle alternance de l’union et de la séparation.